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Par chris73 le 22 Mai 2011 à 22:52
Depuis l'entraille de la scène
Se joue le vent d'une tempête
Au profond du public mécène
L'inspiration donne sa fête
Dans le grand festin de la pièce
Les planches vibrent plein d'haleine
Avec le cheval en bois d'Hélène
La salle galope en liesse
Et sa joie noble et sincère
Nous soude, Ô tous comme frères
Puisse la fraicheur de cet air
Donner le souffle à notre ère
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Par chris73 le 22 Mai 2011 à 22:41
Ni même le feu de la foudre
Rivalise à cette poudre
Essence d'une torche rouge
Pour le flambeau éclair qui bouge
Tel un athlète de métal
Qui fonce jusqu'au mont Olympe
Être Dieu ou son idéal
A moins de découvrir les limbes
La plus rapide solitude
A balayé les longitudes
A la quête d'un compagnon
Et elle a trouvé l'horizon
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Par chris73 le 22 Mai 2011 à 20:15
Myriade de nombres
Aux règles fatales
Puissantes spirales
Où certains sombrent
Dans le temple chiffre
Où coure un délire
Qui offre ses affres
Aux amants du livre
Que tous ces fiers murs
Fissurent d'ennui
A chaque goût du fruit
De l'arbre d'âge mur
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Par chris73 le 22 Mai 2011 à 20:07
Sixième sens aux délices de Babylone
Nul n'accède à tes jardins si haut perchés
Si ce n'est par un bien étrange escalier
Qui mène au fond de ta merveille qui sonne
Là de mille et un éclats d'un verre d’âme
La liqueur à la pulpe grise qui te saoule
Est un repas bien trop lourd. Regarde tu coules!
Tu n'as qu'un radeau dont on a coupé les rames
Bien sûr tu le sais il ne porte qu'un seul sceau
Celui des griffes de la peur, de la bêtise
Qui t'abandonnent tout seul pour pleurer dans l'eau
Tes seules amies sont les petites fées marquises
Là de toutes les reines couleurs de l'Abîme
Tu les contemples en espérant une lime
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Par chris73 le 22 Mai 2011 à 19:57
Tu es le jardinier d'un sublime verger
L'arrosoir s'abreuve des gouttes de sueur
Qui essuie là les racines de ta douleur
Elle construit, amère, quelques sucrées dragées
Qui te récompensent des instants sacrifiés
Où tu ne sais dans l'ombre à quels cieux te fier
Car la discrétion reste ton plus sur allié
Dans l'écarlate pénombre des feux châties
Combat le dragon à la langue épineuse
Ô, écartèle le sur les récifs d'insignes
Dont la pacotille nous nargue-prétentieuse
Brûler ta peur et ton orgueil: voilà ta tâche
N'oublie pas que les plus laides écailles cachent
Un cœur, qui renferme une colombe digne
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Par chris73 le 22 Mai 2011 à 19:48
Les fleurs de son propre printemps
Poussent des pensées sur le temps
Meurent les pétales du corps
Restent les senteurs de leur for
Une bougie de sa conscience
Qui luit de sa belle patience
A nos fautes, nos ignorances
Et qui nous frappent en silence
De préférence la nuit
La où rodent toutes ces suies
Mais veille même quand on dort
La chaleur de chaque Aurore
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Par chris73 le 21 Mai 2011 à 22:47
Je sais que dans un petit coin de l'Univers
Ô vous savez dans un très modeste village
Quelqu'un m'accueille toujours pendant les orages
Lorsque parfois ma tête tourne à l'envers
Ô la joie d'un homme s'infiltre dans mes veines
Quand des blessures versent mon sang pour sa peine
Quand je cris et chante pour porter haut son ancre
Hors de la déchirure qui gît dans les antres
C'est du moins je l'avoue ce que j'espère faire
Ah! Car on ne se connait bien que dans la guerre
Ses valeurs, ses limites, celles de nos frères
Pensons au sacrifice de Fraternité
Car son plus beau cadeau est notre liberté
Oui. Pour qu’un jour tous les enfants puissent aimer
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